Vous n'êtes généralement pas censé déclarer les marchandises que vous avez déjà payées et importées légalement, mais vous pourriez être tenu de prouver que vous ne les avez pas achetées à l'étranger, sinon les règles d'importation habituelles s'appliquent.
Les détails dépendront du pays en question et de quelques autres éléments (par exemple, si vous êtes résident, si vous déménagez actuellement dans le pays, etc.), mais vous êtes généralement autorisé à importer des marchandises d'une valeur comprise entre 500 et 1000 USD, pour votre usage personnel, si vous les emportez avec vous. Dans tous les comtés que je connais un peu, cette allocation ne peut pas être partagée entre plusieurs personnes pour importer un article plus cher.
Tout ce qui dépasse cette valeur est généralement passible de droits de douane (il existe des règles très complexes sur le montant des droits à payer pour chaque type de marchandise) et imposable (y compris la TVA dans les pays qui en disposent).
Maintenant, la question se pose : Qu'en est-il des marchandises que vous emportez avec vous lors de vos voyages ? Entre le portable Apple de l'année dernière, le nouvel iPhone, les vêtements de marque et votre montre suisse, vous avez déjà dépassé les 500 dollars. Dans la pratique, s'il s'agit de matériel touristique ordinaire utilisé, les douaniers ne s'en préoccupent pas. Du point de vue du pays que vous visitez, vous rapporterez bientôt tout avec vous et n'importez rien pour de bon. Du point de vue du pays d'où vous venez, tout a probablement déjà été importé et taxé correctement auparavant.
Être trop pointilleux sur ces points signifierait dépenser des ressources considérables pour un retour limité et imposerait une charge déraisonnable aux citoyens ou aux touristes qui viennent dépenser de l'argent dans le pays ; il semble donc raisonnable de le tolérer. C'est pourquoi, si vous jetez votre vieille montre ou si vous partez en Suisse sans en avoir une, que vous y achetez une nouvelle montre, que vous envoyez le reçu par la poste et que vous revenez avec la montre au poignet, vous risquez de vous en tirer à bon compte. Mais vous êtes quand même censé respecter les règles douanières tant dans les pays que vous visitez que dans le pays où vous résidez et la charge de la preuve pourrait bien peser sur vous. Si vous voulez tout faire dans les règles et éviter de payer des droits de douane sur des marchandises en transit ou utilisées pendant une courte visite, vous devez vous assurer que les marchandises ont été correctement importées (pour pouvoir rentrer dans le pays que vous avez quitté initialement), fournir une garantie que vous les réexporterez bientôt (pour pouvoir entrer dans le pays que vous visitez sans payer la totalité des frais d'importation) ou suivre certaines procédures d'exportation-importation temporaire. Pour du matériel coûteux ou peut-être une voiture, les douanes peuvent simplement s'en occuper et je connais des gens qui avaient de tels papiers pour leur matériel. C'est à cela que servent, entre autres, le carnet ATA et le carnet de passages en douane.
Voici, à titre d'exemple, à quoi ressemblent les règles au Canada :
Les résidents canadiens peuvent exporter temporairement des effets personnels pour les utiliser lors de voyages à l'étranger.
À son retour au Canada, il lui incombe d'établir que ces articles ont été initialement sortis du Canada et n'ont pas été acquis à l'étranger.
Donc, formellement, c'est à vous qu'il incombe de prouver que vous avez importé la bague correctement, même si vous l'avez achetée il y a longtemps et que vous la portez tout le temps. Et les bijoux semblent être particulièrement sensibles :
La plupart des bijoux, à l'exception des montres portant un numéro de série et des bijoux originaux numérotés par le fabricant, ne sont pas identifiables de manière unique. Comme l'étiquette Y38-1 ne convient pas à des articles tels que les bijoux, les personnes qui emportent des bijoux de valeur ou d'autres articles non identifiables similaires à l'étranger doivent savoir que l'ASFC ne documentera pas ces marchandises sur le formulaire Y38. Si une personne souhaite prendre des mesures pour éviter des retards inutiles et faciliter la réimportation de ces articles, elle doit obtenir un rapport d'évaluation auprès d'un gemmologue, d'un bijoutier ou d'un évaluateur d'assurance qualifié, ainsi qu'une photographie signée et datée des bijoux. Ce rapport doit être accompagné d'une certification écrite attestant que les bijoux figurant sur la photographie sont les mêmes que ceux identifiés dans les rapports d'évaluation. Les personnes doivent savoir que l'obtention de ces documents d'évaluation peut être coûteuse.
Les bijoux sont une marchandise sensible qui fait l'objet d'une attention particulière lors du dédouanement par l'ASFC. Les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas obtenir de documents doivent envisager de laisser ces bijoux au Canada afin d'éviter des problèmes à leur retour.
A défaut, vous pourriez être tenu de payer des droits ou même une pénalité à votre retour au pays. Les douanes n'ont même pas à prouver que vous avez acheté la bague à l'étranger, vous devez prouver que vous l'avez achetée ou importée au Canada plus tôt.