Voici ce que prévoit la réglementation douanière en Inde (la “franchise” dont il est question concerne les articles personnels et la franchise des cigarettes alcoolisées) :
Un ordinateur portable (notebook) en plus des franchises mentionnées ci-dessus est également autorisé en franchise de droits de douane s'il est importé par un passager âgé de 18 ans ou plus.
Donc, évidemment, votre ami qui transportait deux ordinateurs portables (un de travail, un personnel) a été arrêté. Techniquement, les douaniers ont eu raison d'essayer de lui faire payer des droits de douane sur le second. Notez que les citoyens indiens qui reviennent d'un travail à l'étranger sont autorisés à rapporter des “articles d'usage professionnel”, mais les ordinateurs ne sont pas considérés comme des articles d’“usage professionnel” car ils peuvent être réutilisés par n'importe qui.
En outre, les passagers de plus de 10 ans en provenance de la plupart des pays bénéficient d'une franchise de droits de douane sur les articles d'une valeur de 45 000 INR 1, à condition qu'ils ne figurent pas sur la liste des articles soumis à restriction, comme les cigarettes alcoolisées.
L'ambiguïté réside dans le fait de savoir si une tablette est considérée comme un “ordinateur portable” ou non car elle n'est pas définie dans la législation douanière indienne. Vous avez bien la limite de 45 000 INR (que votre iPad peut ou non respecter) à laquelle vous pourriez prétendre, mais cela ne laisse pas de marge de manœuvre pour vos montres.
Tout se résume à ce que le douanier inspecte votre bagage. On m'a fait passer la plupart du temps sans que mes bagages ne soient inspectés (dans n'importe quel aéroport - en Inde ou ailleurs, donc je devrais me compter chanceux !) Il y a de fortes chances que si vous avez l'air d'un professionnel, vous soyez arrêté pour une inspection. Il est moins probable qu'ils arrêtent quelqu'un comme moi, car je porte généralement mes vêtements au logo de l'université lorsque je voyage.
De plus, si vous transportez sept montres, il y a de fortes chances que les douaniers pensent que vous les portez dans le but de les revendre, et donc plus susceptibles de vous faire payer des droits sur ces articles. Encore une fois, il s'agit d'une preuve anecdotique de ce que j'ai vu sur le comportement des douaniers dans les aéroports indiens.
1A du 18 août 2015, référence